Vous êtes de retour à l'USM Alger où vous allez occuper de nouvelles fonctions. Peut-on savoir quel genre de mission vous allez être appelé à accomplir ?

Avant de vous répondre, je voudrais vous faire part de la joie que j'éprouve en revenant dans un club que je connais bien et où je n'ai laissé que des amis. Je retrouve un club dont j'ai entraîné l'équipe seniors, ce qui m'a permis de m'y attacher.

C'est vraiment avec beaucoup de plaisir que j'effectue ce retour dans ce club. Pour en venir à votre question, je vais occuper le poste d'assistant de M. Haddad, celui de conseiller technique en quelque sorte, et ce, pour une mission spécifique qui consistera, dans un premier temps, à faire un état des lieux et évaluer ce dont a besoin chaque catégorie pour bien fonctionner.

Nous serons là, les collaborateurs et moi, à tout moment pour apporter l'aide et le soutien nécessaires pour chacune de ces catégories.

Cela touchera même la catégorie seniors ?
Celle-là et toutes les autres. Si, par exemple, lors du prochain mercato hivernal, Noureddine Saâdi, l'entraîneur de l'équipe seniors, nous fait part de son souhait de recruter tel ou tel joueur, nous ferons en sorte de satisfaire ce souhait.

Et pour les jeunes, comment cela va-t-il se passer ?
Le département que je vais diriger s'occupera de prospection et de suivi. Ce sera une de nos missions essentielles. M. Haddad accorde une extrême importance aux jeunes et à la formation. C'est dans cette perspective que nous allons, dans les plus brefs délais,

créer un département technique avec à sa tête un technicien émérite qui occupera les fonctions de directeur technique du club. Cette démarche entre dans le cadre de la mise en place d'un vaste projet technique qui comprendra la construction d'un centre de formation doté des moyens les plus modernes. Nous allons, du reste, également désigner assez rapidement un responsable du centre de formation.

On a appris que Dziri et Zeghdoud font partie de votre département...
C'est exact. Ce seront mes plus proches collaborateurs, mais il n'y aura pas qu'eux. Le département est appelé à prendre de l'ampleur. Nous allons, dans cette optique, faire appel à d'autres compétences qui viendront, prioritairement, de la famille usmiste.

Vous êtes également membre du bureau fédéral de la FAF. Comment cela va-t-il se passer pour vous maintenant que vous êtes à l'USMA ?
Le plus normalement du monde. J'activerai à l'USMA tout en continuant à siéger au bureau fédéral de la FAF où, je souligne, je ne suis que bénévole.

Mes nouvelles fonctions ne sont nullement incompatibles avec le fait que je sois membre de ce bureau fédéral. De la même manière, je vais continuer à assurer la mission de président de l'Amicale des anciens internationaux de football algériens.

En avez-vous discuté avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua ?
Non. Pourquoi le ferais-je ? Je vous répète que mes nouvelles fonctions ne sont pas incompatibles avec le fait que je sois membre du bureau fédéral de la FAF.

C'est une mission qui sera essentiellement tournée vers la détection de jeunes talents et leur formation. Une action tout aussi intéressante et exaltante que celle que j'ai en étant membre du bureau fédéral de la FAF qui cherche à redresser le football national et à lui rendre un standing qui sied à sa notoriété.

Après une guerre acharnée par presse interposée, le président de le FAF Mohamed Raouraoua a prononcé une suspension de 2 ans à l'encontre du président de la JSK, Mohand chérif Hannachi, sans l'entendre...

après cette suspension, la réplique du président de la JSK, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche risque d'être cinglante, et celle des supporters  beaucoup plus.

Après les déboires avec les présidents des clubs grévistes, Raouraoua vient de s'attirer les foudres du plus ancien président de ligue 1, et du club le plus titré d'Algérie.

Affaire à suivre.....

Apparemment les relations entre Algériens et egyptiens ne sont pas prêtes de connaitre un répit.

En effet, Après l'élimination de son club en demi finales de la ligue des champions face à l'ESTunis, le président du Ahly du Caire Hassan Hamdi a ouvertement accusé le président de la FAF mohamed Rouraoua, et lui incombe la responsabilité de l'élimination de son club, en signalant qui c'est lui qui dirige la CAF, et non Hayatou.

Le président du Ahly argumente ses dires par le fait que la CAF à infligé à son club les mêmes amandes que la JSK lors du math aller, alors que c'était son club qui a été agressé.

Hamdy ajoute que Raouraoua a choisi un arbitre sur mesure pour la rencontre, au point où Enéramo savait qu'en marquant le but de la main, il n'avait rien à craindre.

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