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Stages de la sélection

BOUGHERRA:respecter les choix du coach

Le défenseur international algérien des Glasgow Rangers (Div 1 écossaise), Madjid Bougherra, a estimé samedi que les changements opérés par le sélectionneur national Abdelhak Benchikha "doivent être respectés" par tout le monde. "Le sélectionneur est le seul maître à bord en ce qui concerne l'aspect technique de l'Equipe nationale. S'il a décidé d'écarter certains joueurs c'est qu'il a ses raisons. Tout le monde y compris les joueurs doivent respecter ses choix", a indiqué Bougherra à la radio nationale. En prévision du match amical prévu mercredi face au Luxembourg, Abdelhak Benchikha a décidé d'écarter sept joueurs qui avaient effectué le voyage à Bangui à l'occasion du match face à la Centrafrique (2-0), disputé le 10 octobre, comptant pour la 2è journée des éliminatoires de la CAN-2012.


Il s'agit du gardien Lounés Gaouaoui (USM Blida), Belhadj Nadir (Essad-Qatar), Bellaid Habib (Sedan-France), Abdoun Djamel (Kavala- Grèce), Abdelkader Mohamed Ghezzal (Bari-Italie), Ziaya Abdelmalek (Ittihad Djeddah- Arabie saoudite), et Laifaoui Abdelkader (ES Sétif).

En ce qui concerne ces joueurs, Madjid Bougherra, est persuadé qu'ils retrouveront la sélection tôt ou tard.

"Ce sont de bons éléments qui ont déjà fait leurs preuves. Je pense qu'ils vont finir par revenir à leur meilleur niveau et réintégrer ainsi les rangs de la sélection. J'estime que leur mise à l'écart est provisoire", a-t-il ajouté.

Concernant le match amical face au Luxembourg, Bougherra pense qu'une victoire fera énormément du bien au groupe, appelé à relever la tête lors des éliminatoires de la CAN-2012.

"Nous avons trois jours pour préparer cette joute amicale. Nous allons tenter de réaliser un succès, d'autant que cela fait longtemps que la victoire nous fuit. Nous devons absolument regagner la confiance de notre cher public".

Enfin, le défenseur des Glasgow Rangers, actuel leader du championnat d'Ecosse, pense que la qualification pour la CAN-2012 reste encore jouable. "Après un mauvais départ aux éliminatoires, je pense qu'il est temps pour nous de redresser la barre et relever la tête, nous devons faire preuve de solidarité et surtout de hargne pour essayer de se relancer, à commencer par notre prochain match face au Maroc", a-t-il conclu.


 

Benchikha explique ses changements :


ImageLe sélectionneur national Abdelhak Benchikha s'est, comme prévu, expliqué longuement sur les changements opérés au sein de l'effectif de l'EN après la déroute de Bangui, lors de la conférence de presse qu'il a animée hier matin au centre de presse du stade 5 Juillet.

«J'ai joué et perdu à Bangui. J'ai protégé les joueurs et pris tout sur mon dos. J'ai revu le match 13 fois. J'ai fait une analyse et des statistiques. J'ai trouvé qu'on a perdu plus de 85% de duels.

On ne peut gagner dans ces conditions. Les duels, c'est important. J'ai versé des larmes précieuses, car on n'a rien fait pour gagner. On peut perdre tout en faisant des efforts, ce qui n'était pas le cas à Bangui. Cela fait dix mois qu'on n'a pas gagné, mais les mêmes étaient toujours là.

Il fallait changer et injecter du sang neuf. C'est mon droit de changer. Je suis le premier responsable de l'équipe et je veux mourir pour mes idées. J'assume mes responsabilités et ce sont les résultats qui vont trancher. J'ai voulu bousculer les habitudes. Je veux créer une concurrence au sein du groupe.

L'EN a une porte battante comme celle des saloons et ce sont les mieux en forme qui doivent être retenus. Je voulais essayer d'autres joueurs. C'est le moment de le faire.

Ce match contre le Luxembourg tombe à pic. Pour celui du 9 février contre la Tunisie, ce sera à 80% ceux qui vont jouer le big match de mars contre le Maroc. Je voulais aussi lancer un message aux joueurs et leur dire que les places seront très chères dorénavant. C'est une promesse et un engagement que je fais», dira Abdelhak Benchikha.

«Ceux qui ne sont pas convoqués ne sont pas écartés définitivement»


«Tout le monde voulait le changement et je ne sais pas pourquoi certains se disent choqués après la publication de la liste des 22 alors que ce n'est qu'un match amical contre le Luxembourg. Les frustrés se sont réveillés, alors que c'est moi qui suis choqué à leur place. Je veux donner une chance aux meilleurs locaux.

J'ai fait appel à Mostefa, Mesloub et Benyamina que j'ai suivis de près. Je n'informe jamais les joueurs lorsque je me déplace pour les superviser. Tous ces joueurs méritent d'avoir une chance. Ceux qui ne sont pas convoqués ne sont pas écartés définitivement. Ils ont fait leurs preuves et c'est possible qu'ils reviennent.

Je voulais les toucher dans leur amour propre. Je suis un provocateur et je veux tirer le maximum de joueurs. Je les pousse à réfléchir, à se remettre en question. Je suis à la recherche de l'équipe d'Oum Dourman. Cette hargne et cette rage de vaincre doit revenir», a-t-il ajouté.

«Aoudia est un remiseur de grande qualité et je n'ai reçu aucun rapport sur lui de la JSK»
Questionné sur le cas Aoudia, Benchikha a indiqué qu'il ne peut sanctionner le joueur sans rapport de son club sur ce soi-disant incident qu'il a provoqué à la JSK.

«J'ai sanctionné Zemmamouche sur la base des images de la télévision que j'ai vues. Quant à Aoudia, je n'ai aucune preuve pour le sanctionner. Je n'ai reçu aucun rapport sur lui de la JSK.

Si les dirigeants de la JSK se plaignent de lui, je vais le sanctionner. Je l'ai convoqué car c'est l'attaquant de pointe remiseur qu’on cherchait. Aoudia est un remiseur de grande qualité. J'ai suivi ses prestations

en Ligue des champions d'Afrique et je peux dire qu'il a contribué grandement à la qualification de la JSK pour les demi-finales», souligne Benchikha qui ne tarit également pas d'éloges sur les trois autres bleus de l'EN, Mesloub, Benyamina et Mostefa.

«Mesloub est percutant et intelligent, Mostefa est bon défensivement»
«Mesloub est un meneur de jeu qui marque des buts. Il est percutant et intelligent. Quant à Mehdi Mostefa, il est robuste et il possède un bon jeu de tête. Il n'est pas fameux sur le plan offensif, mais j'ai besoin d'un bon latéral et il a le profil. S'agissant de Benyamina, il est un buteur et il vient de réussir un doublé avec son club»,

a-t-il précisé, tout en refusant tout commentaire sur les dernières sorties de Belhadj qui regrette de ne pas avoir d'explications sur sa mise à l'écart de la part du sélectionneur national. «C'est personnel. C'est entre lui et moi. Je tiens à préciser que je ne suis ni un haggar ni un complexé», s'est contenté de dire Benchikha qui s'est par la suite expliqué sur la mise à l'écart de Laïfaoui et a révélé qu'il suit de près les trois anciens joueurs de l'EN, Salim Arrache, Yacine Bezzaz et Hameur Bouazza.

«J'adore Laïfaoui, Arrache, Bezzaz et Bouazza sont sur mes tablettes»

«J'adore Laïfaoui, mais j'ai six joueurs dans l'axe pour deux postes seulement. Je l'ai écarté momentanément. Je ne l'ai pas convoqué pour le stage de l'EN A' pour le laisser digérer.

Il a sa place en sélection A' et même chez les A. La porte de l'EN reste toujours ouverte. J'ai plusieurs joueurs sur mes tablettes, comme Arrache que je suis de près au même titre que les autres joueurs évoluant en Grèce, Bezzaz et Bouazza qui sont en train de revenir à leur meilleur niveau», a souligné Benchikha qui ne compte envoyer personne au Maroc pour superviser les Lions de l'Atlas lors de leur prochain match amical contre l'Irlande du nord.

«Je resterai le chef et les étrangers qui refusent le poste d'adjoint ne viendront pas»
Le nouveau patron des Verts compte, par ailleurs, renforcer son staff non seulement par un assistant étranger, mais par d'autres techniciens locaux. «J'ai discuté avec Damiano et il était alors disponible, mais il y a eu par la suite des événements qui l'ont poussé à rester à l'AS Rome. Il veut être fidèle à Ranieri.

Je l'ai appelé lundi pour le féliciter après la victoire acquise dans le derby romain. Je vais prendre le temps nécessaire pour désigner cet assistant étranger.

Pour le moment, il n'y a rien d'officiel. Je veux un staff élargi dans lequel chacun aura une mission bien définie. J'ai pensé à Mekidèche et à Menad, qui sont malheureusement en poste au Qatar et à Béjaïa. J'ai actuellement à mes côtés Chaïb qui est un mondialiste et Kaoua qui n'est plus à présenter. J'ai assez de temps pour composer mon staff», a-t-il signifié.

«J'ai un seul salaire et la qualification de l'EN au Mondial n'était pas un accident»

Benchikha tient à poursuivre jusqu'au bout sa mission avec l'EN A'. «L'EN A', c'est un challenge très intéressant. C'est mon poussin. J'ai créé cette équipe, je l'ai valorisée et qualifiée au CHAN. J'irai jusqu'au bout avec elle. Je tiens à préciser que je touche un seul salaire pour les deux sélections.

Celui qui veut prendre cette équipe doit patienter jusqu'à la fin du CHAN 2011. Le début du CHAN va coïncider avec le match amical contre la Tunisie, mais je vais prendre mes dispositions pour assurer comme il se doit les deux tâches», a affirmé l'ancien driver du Club Africain, «disposé à discuter avec Rabah Saâdane» et «choqué» par ceux qui dévalorisent la qualification de l'EN au Mondial 2010.

«La qualification au Mondial 2010 n'était pas un accident. Les gens ont sué pour l'avoir. C'est de la malhonnêteté de dire qu'on s'est qualifié par accident», a-t-il conclu.  


 

SAPHIR TAÏDER: Algérie ou Tunisie ?

Découverte : SAPHIR TAÏDER, la pierre précieuse de Grenoble.

L’histoire des footballs Algérien et Tunisien, deux pays frères et frontaliers, est jonchée de joueurs issus de couples mixtes qui, suivant les affinités qu’ils ont avec l’un des deux pays, ont enfilé le maillot vert des Fennecs Algériens, ou le maillot rouge des Aigles de Carthage Tunisiens. On peut citer par exemple le regretté Hedi Ben Rekhissa, allah yarahmou, la star de l’Esperance de Tunis et qui, Algéro-Tunisien, avait choisi de porter le maillot de la Tunisie et plus récemment Habib Bellaid, qui lui, au contraire de Ben Rekhissa, avait fait le choix de l’Algérie.

Par contre, il n’y a pas trace de deux membres d’une même fratrie, qui auraient joué l’un pour l’Algérie et l’autre pour la Tunisie. Cela va peut être se passer prochainement, si Saphir Taïder, cet Algéro-Tunisien de 18 ans, talentueux milieu de Grenoble, en division deux Française, international Français U18, décide d’opter pour les Fennecs. Car Saphir n’est autre que le jeune frère de l’ex coéquipier de Rafik Saifi à Lorient, Nabil Taïder, qui est pour sa part, international Tunisien.

C’est un Saphir Taïder, qui fait paradoxalement, effectue une très bonne saison, dans un club grenoblois en pleine déconfiture, avec 9 apparitions en championnat de Ligue 2, 4 en temps que titulaire et 5 en temps que remplaçant, 452 minutes joués pour un but inscrit, qui a gentiment accepté de répondre à nos questions.

Le Temps : Salam aleykoum Saphir, pouvez vous vous présenter au public Algérien en quelques mots ?

Saphir Taïder : Aleykoum salam. Je m’appelle Saphir Taïder, je suis né en 1992, donc j’ai 18 ans, et je suis milieu de terrain au Grenoble Foot 38, qui évolue en Ligue 2, en France.

Le Temps : Quel a été votre parcours footballistique ?

Saphir Taïder : Je suis né à Toulouse, en France, une ville que j’ai quitté à l’âge de quinze ans pour intégrer le centre de formation du GF38, un club où je suis toujours actuellement puisque cet été, j’y ai signé mon premier contrat professionnel après une bonne saison avec l’équipe réserve, en CFA.

Le Temps : Vous oubliez votre baptême du feu, en Ligue 1, en avril dernier, à Marseille s’il vous plait ?

Saphir Taïder : Oui c’est vrai, c’est ce match, qui m’a servi de test grandeur nature qui a acceléré les choses.

Le Temps : Commencer sa carrière en Ligue 1, au stade Vélodrome de Marseille, face au futur champion, un grand moment j’imagine ?

Saphir Taïder : Honnêtement, il n’y a pas une meilleure façon de démarrer une carrière à haut niveau. Entrer, à à peine 18 ans, dans un stade de 60 000 personnes chauffées à blanc, c’est grandiose.

Le Temps : En plus, vous ne vous en êtes pas mal sorti du tout…

Saphir Taïder : Honnêtement, j’étais c’est vrai, sur motivé par cette première en Ligue 1, mais je voulais être digne de la confiance, que mon entraîneur de l’époque,   Mécha Bazdarevic, avait placé en moi.

Le Temps : Paradoxalement, alors que tous les observateurs s’accordent à dire que vous faites une très bonne première saison professionnelle en ligue 2, votre club, le GF38 est englué dans une crise financière et une crise sportive sans précédent. Quel est votre sentiment là-dessus ?

Saphir Taïder : Moi, je suis un professionnel et je suis sous contrat avec le GF38. Je ne me préoccupe ni de la crise, ni du classement, ni des défaites, ni des victoires. A chaque fois que je suis sur le terrain, je donne tout ce que j’ai dans les tripes pour mon club.

Le Temps : On annonce dans la presse et les sites spécialisés, que vous êtes beaucoup suivi par des clubs étrangers. Vous pouvez nous en parler ?

Saphir Taïder : Oui c’est vrai, j’ai des touches en Espagne et en Italie ; mais pour le moment, je suis au GF38 et en fin de saison, si une bonne opportunité se présente à moi, je la saisirai inchallah.

Le Temps : Saphir, vous êtes international Français U19, les bleus c’est votre choix ?

Saphir Taïder : Non pour le moment je n’ai fait aucun choix. J’ai joué un match en EDF U19, face à l’Autriche, où j’ai même marqué un but, mais pour le moment je n’ai pas fait de choix.

Le Temps : Vous êtes d’origine Algérienne et Tunisienne. Pouvez-vous nous préciser de quelles villes ?

Saphir Taïder : Je suis originaire de Grande Kabylie par ma mère et de Tunis par mon père.

Le Temps : L’histoire des footballs l’Algérien et Tunisiens est jonchée d’enfants de couples mixtes qui ont, tour à tour, choisi une sélection plutôt qu’une autre. Et vous Saphir, êtes vous plus attiré par le Fennec, ou par l’Aigle ?

Saphir Taïder : Franchement, j’aime et respectes mes deux pays. J’ai la chance de pouvoir prétendre à deux sélections respectables et glorieuses, je ne ferme la porte à aucune des deux équipes car je me donne encore du temps avant de choisir. Et ce jour là, je choisirais l’équipe qui m’offrira le meilleur challenge sportif et humain.

Le Temps : Pourquoi avez-vous besoin de temps ? Et combien de temps ?

Saphir Taïder : La réponse est très simple, je n’ai que dix huit ans, c’est ma première année en temps que professionnel et comme vous l’avez si bien dit tout à l’heure, mon club traverse  une crise. Je me donne deux ou trois ans, pour consolider ma position, signer durablement dans un bon club et ensuite je penserai sélection nationale. L’Algérie a plus intérêt à récupérer un joueur titulaire dans un bon club, qu’un jeune qui se retrouvera sans club parce qu’il aura voulu aller plus vite que la musique.

 Le Temps : Vous êtes le frère de l’International Tunisien, Nabil Taïder. Vous conseille-t-il dans vos choix ?

Saphir Taïder : J’ai la chance d’avoir un grand frère footballeur, qui me conseille dans mes choix en club, car il est déjà passé par là avant moi et ne veut pas que je tombe dans les mêmes pièges dans lesquels il est tombé, par contre en ce qui concerne le choix de ma future sélection nationale, il n’intervient pas. Je choisirai la sélection de mon cœur comme lui a choisi la sienne en fonction du sien.

Le Temps : Vous savez que si vous choisissez l’Algérie, ça sera la première fois entre les deux pays que deux frères jouent chacun pour une sélection différente …

Saphir Taïder : En effet ça serait marrant. Surtout si nous jouons l’un contre l’autre.

Le Temps : Un dernier mot pour le public Algérien ?

Saphir Taïder : Je leur passe un grand salam. Je voudrais juste leur dire que je suis jeune, je n’ai pas fermé la porte à l’Algérie, que je considère, au même titre que la Tunisie, comme mon pays, mais il me faut du temps, je débute dans le football et je ne veux pas griller les étapes dans mon évolution.

Entretien réalisé par Mohamed Bouguerra


 

Les Vertes éliminées

La sélection nationale féminine s’est inclinée vendredi matin face à la Guinée Equatoriale (0-1) au Sinaba Stadium de Johannesburg pour le compte de la seconde journée du groupe B de la phase finale de la CAN 2010 (dames) qui se déroule actuellement en Afrique du Sud.

 

C’est la seconde défaite des algériennes en autant de matches lors de la CAN 2010, après celle concédée mardi dernier face au Ghana (1-2).

 

A la faveur de son succès, la Guinée-Equatoriale prend provisoirement la tête du groupe B avec quatre points devant le Ghana (3 pts) et le Cameroun (1 point). L'Algérie est à la quatrième place (0 pt).

 

Lors de la troisième journée, prévue le 8 novembre prochain, la sélection  nationale affrontera son homologue du Cameroun, tandis le Ghana sera opposé à la Guinée-Equatoriale.

 

Les deux premiers du groupe se qualifieront pour les demi finales.




 

Benchikha:"Le temps est mon ennemi"

près quelques semaines de présence à la tête des Fennecs, Abdelhak Benchikha, le sélectionneur algérien a bien voulu livrer, en exclusivité pour Footafrica365, ses impressions sur son poste, sa mission et son regard sur le football de son pays. Le général nous dit tout !

Reconnu au Maghreb, vous l’êtes beaucoup moins pour le grand public en Europe. Qui est l’homme qui a succédé au monument Rabah Saâdane ?
Je suis entraîneur de football. Et je ne sais faire que ça. J’ai un bac plus 7 en méthodologie du football à l’ISTS (Institut des Sciences et Technologies du Sport.). Après avoir été moi-même athlète de performance, j’ai entamé ma carrière d’entraîneur. J’ai entraîné des clubs algériens avant de prendre en main aussi le Club Africain de Tunis. Avant ma nomination, j’étais l’entraîneur de l’équipe A’. Je suis aussi instructeur FIFA et CAF. Dans mon esprit, c’est un plan de carrière réfléchi et choisi. Etre à la tête de l’Algérie, c’est un rêve qui se réalise et une consécration de 40 ans de vie sportive.

Après la démission de Rabah Saâdane, le recrutement d’un grand entraîneur étranger a encore été évoqué, l’Algérie a-t-elle un problème avec l’apport de compétences extérieures ?
Je ne crois pas que ça soit la bonne lecture. Je ne suis pas contre une contribution extérieure qui puisse aider notre football. Cependant, l’histoire nous donne certaines réponses à cette question. L’Algérie s’est qualifiée trois fois à la Coupe du monde avec des entraîneurs du cru. La seule CAN que nous avons gagné en1990 et le fruit d’un staff technique algérien. Le choix des compétences locales est un facteur historique et culturel. Nous avons des bons entraîneurs, qui reçoivent une formation robuste et solide. 

Au moment de votre nomination, vous avez souhaité conserver votre poste avec l’équipe A’. Pourquoi ce choix ?
C’est tout à fait normal. Ce sont mes poulains. J’ai travaillé avec eux, et ensemble nous avons réussi à qualifier l’Algérie pour la première fois au CHAN (Championnat d’Afrique des nations, auquel seuls les joueurs évoluant sur le continent africain peuvent participer, ndlr). Ils représentent l’avenir de l’Algérie. Et puis c’est l’antichambre de l’équipe A, ça me permet directement de suivre l’évolution des joueurs. Certains peuvent ensuite dans l’avenir aspirer à l’équipe A.

L’équipe mondialiste était quasiment composée que de joueurs évoluant en Europe, les joueurs du Championnat d’Algérie sont ils compétitifs à haut niveau ?
Je pense que la pâte existe. Ils ont besoin de considération. Le football reprend progressivement ces droits en Algérie. Pour les raisons que vous connaissez, le football n’était plus une priorité pour l’Etat. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer. Des clubs comme l’ES Sétif ou la JS Kabylie reviennent au premier plan continental. Cette saison, le premier Championnat professionnel a été lancé. Et plus globalement, il y a une forte volonté étatique pour que le football se développe en Algérie.

Votre prise de fonction a été marquée par un sérieux revers en Centrafrique (2-0), comment expliquez-vous cette défaite ? Et pensez-vous que l’Algérie puisse encore  espérer se qualifier pour la CAN Orange 2012 ?
Je suis d’un naturel positif, et malgré cette défaite, nous allons tout faire pour prendre les 12 points restants. Sur le match, on a perdu trop de duels. C’est clairement une défaite collective. Ce qui compte pour moi, c’est de protéger mes joueurs. Les conditions climatiques étaient effectivement difficiles. Nous avions huit mondialistes absents ainsi que plusieurs blessés. C’est important et ça remet en question l’équilibre d’une équipe. A la fin de la rencontre, mes joueurs étaient abattus. Ils sont venus me voir dans ma chambre pour s’excuser et me dire qu’ils étaient très tristes car eux voulaient absolument gagner ce match pour moi.

« Mourad Meghni est un pion essentiel »

Le 25 mars prochain, vous affrontez le Maroc, l’autre favori du groupe avec l’Algérie. Comment appréhendez-vous cette rencontre ?
Je vous arrête tout de suite ! Dans ce groupe, il n’y a pas de favori ou de gros morceau. La Centrafrique nous a battu et a tenu en échec le Maroc. Alors, il faut arrêter de rêver. Nous sommes prisonniers de notre passé. L’Afrique du Nord s’est endormie pendant que le reste du continent a continué à progresser. La géographie du football a changé. 

Connaissez-vous cette sélection marocaine et que pensez-vous de l’arriver d’Eric Gerets à sa tête ?
Bien évidemment que je connais le Maroc. C’est un pays frère et ce sont nos voisins. C’est une équipe avec des grands talents. En revanche, je ne peux pas me prononcer sur les points forts et faibles de cette équipe. Quant à Eric Gerets, c’est un entraîneur reconnu qui a fait ses preuves. Mais ce que je crois, c’est que ce sont les joueurs qui font l’entraîneur et pas le contraire.

Solide défensivement, l’Algérie est une équipe qui ne marque pas beaucoup de buts. L’Algérie manque-t-elle d’un Chamakh ou un El Hamdaoui dans son équipe ?
Je ne pense pas que ça soit un problème de qualité de nos joueurs. Djebbour est efficace en club. Il marque régulièrement. Je crois que nous avons un problème d’animations offensives. On juge un attaquant au nombre d’occasions qu’il se procure. Et à ce niveau là, nous devons progresser. Mais c’est un problème qui n’est pas évident à résoudre. Je suis prisonnier des dates FIFA et du temps imparti pour regrouper les joueurs. Le temps est mon ennemi, je vais disposer de quatre jours jusqu’au match du Maroc pour notamment travailler cet aspect. 

Absent depuis plusieurs mois, comptez-vous sur le prochain retour de Mourad Meghni ?
Absolument, c’est un pion essentiel, un cadre et une tête pensante sur le terrain de notre équipe. Mais c’est aussi le cas pour Karim Matmour, Foued Kadir, Adlène Guedioura ou Chadli Amri dont j’attends le retour. Pour la prochaine rencontre amicale, je suis heureux du retour de Karim Ziani…

Que pensez-vous de l’apport des joueurs franco-algériens au Championnat ?
C’est une bonne nouvelle. Car chaque équipe ne peut recruter deux joueurs étrangers. Ca nous permet d’avoir un apport extérieur complémentaire. Et quand on voit des joueurs comme Lemmouchia, il est clairement de qualité pour notre Ligue. Tactiquement, ils sont souvent bien formés. 

Au moment où le Maroc récupère des Aït Fana, Belhanda ou des Carcela, l’Algérie a dû mal à convaincre des Feghouli, Tafer ou Brahimi de la rejoindre. Pourquoi ? 
C’est une question embarrassante. Déjà, il ne faut pas oublier que c’est l’Algérie par l’intermédiaire et son président Mohamed Raouraoua qui a été à l’initiative de la loi sur le changement de sélection nationale pour les joueurs binationaux. La porte de la sélection algérienne est ouverte à tous les joueurs qui veulent représenter ses couleurs. Ces joueurs ou d’autres sont les bienvenus. Nous préférons leur laisser le temps de la réflexion. Ce sont des jeunes joueurs qui ont eu aussi besoin de finir leur formation avant de se déterminer. Nous avons bien évidemment pris contact avec certains.

Lesquels ? Le nom du Toulousain Tafer circule avec insistance…
Je ne confirme pas cette information. Et pour l’instant je ne communiquerai pas sur ce sujet.


 
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