Fennecs News
JO 2012 football: L'Algérie candidateLa Fédération algérienne de football a déposé sa candidature à la Confédération africaine de football (CAF), pour l'organisation du tournoi final qualificatif aux Jeux Olympiques de Londres JO-2012, a indiqué mercredi le sélectionneur de l'équipe algérienne olympique, Azzedine Ait Djoudi."L'Algérie s'est portée candidate à l'organisation de ce tournoi final, dans le cas où cette candidature sera retenue ça sera pour nous une belle occasion de se qualifier chez nous et devant notre public", a-t-il indiqué lors d'un point de presse tenu à Alger. AÏT DJOUDI: Objectif JO 2012L'objectif de la sélection algérienne olympique est la qualification au tournoi de football des Jeux olympiques 2012 de Londres, a affirmé mercredi à Alger l'entraîneur national des U23, Azzedine Ait Djoudi. "L'effectif que nous avons entre les mains est riche et renferme des joueurs pétris de qualité. Nous pouvons postuler à une qualification aux JO-2012 de Londres avec le travail et l'abnégation dans l'effort", a indiqué Ait Djoudi lors d'un point de presse tenu au Complexe olympique Mohamed Boudiaf. Benchikha explique ses changements :
«J'ai joué et perdu à Bangui. J'ai protégé les joueurs et pris tout sur mon dos. J'ai revu le match 13 fois. J'ai fait une analyse et des statistiques. J'ai trouvé qu'on a perdu plus de 85% de duels. On ne peut gagner dans ces conditions. Les duels, c'est important. J'ai versé des larmes précieuses, car on n'a rien fait pour gagner. On peut perdre tout en faisant des efforts, ce qui n'était pas le cas à Bangui. Cela fait dix mois qu'on n'a pas gagné, mais les mêmes étaient toujours là. Il fallait changer et injecter du sang neuf. C'est mon droit de changer. Je suis le premier responsable de l'équipe et je veux mourir pour mes idées. J'assume mes responsabilités et ce sont les résultats qui vont trancher. J'ai voulu bousculer les habitudes. Je veux créer une concurrence au sein du groupe. L'EN a une porte battante comme celle des saloons et ce sont les mieux en forme qui doivent être retenus. Je voulais essayer d'autres joueurs. C'est le moment de le faire. Ce match contre le Luxembourg tombe à pic. Pour celui du 9 février contre la Tunisie, ce sera à 80% ceux qui vont jouer le big match de mars contre le Maroc. Je voulais aussi lancer un message aux joueurs et leur dire que les places seront très chères dorénavant. C'est une promesse et un engagement que je fais», dira Abdelhak Benchikha.
J'ai fait appel à Mostefa, Mesloub et Benyamina que j'ai suivis de près. Je n'informe jamais les joueurs lorsque je me déplace pour les superviser. Tous ces joueurs méritent d'avoir une chance. Ceux qui ne sont pas convoqués ne sont pas écartés définitivement. Ils ont fait leurs preuves et c'est possible qu'ils reviennent. Je voulais les toucher dans leur amour propre. Je suis un provocateur et je veux tirer le maximum de joueurs. Je les pousse à réfléchir, à se remettre en question. Je suis à la recherche de l'équipe d'Oum Dourman. Cette hargne et cette rage de vaincre doit revenir», a-t-il ajouté. «J'ai sanctionné Zemmamouche sur la base des images de la télévision que j'ai vues. Quant à Aoudia, je n'ai aucune preuve pour le sanctionner. Je n'ai reçu aucun rapport sur lui de la JSK. Si les dirigeants de la JSK se plaignent de lui, je vais le sanctionner. Je l'ai convoqué car c'est l'attaquant de pointe remiseur qu’on cherchait. Aoudia est un remiseur de grande qualité. J'ai suivi ses prestations en Ligue des champions d'Afrique et je peux dire qu'il a contribué grandement à la qualification de la JSK pour les demi-finales», souligne Benchikha qui ne tarit également pas d'éloges sur les trois autres bleus de l'EN, Mesloub, Benyamina et Mostefa. a-t-il précisé, tout en refusant tout commentaire sur les dernières sorties de Belhadj qui regrette de ne pas avoir d'explications sur sa mise à l'écart de la part du sélectionneur national. «C'est personnel. C'est entre lui et moi. Je tiens à préciser que je ne suis ni un haggar ni un complexé», s'est contenté de dire Benchikha qui s'est par la suite expliqué sur la mise à l'écart de Laïfaoui et a révélé qu'il suit de près les trois anciens joueurs de l'EN, Salim Arrache, Yacine Bezzaz et Hameur Bouazza. Il a sa place en sélection A' et même chez les A. La porte de l'EN reste toujours ouverte. J'ai plusieurs joueurs sur mes tablettes, comme Arrache que je suis de près au même titre que les autres joueurs évoluant en Grèce, Bezzaz et Bouazza qui sont en train de revenir à leur meilleur niveau», a souligné Benchikha qui ne compte envoyer personne au Maroc pour superviser les Lions de l'Atlas lors de leur prochain match amical contre l'Irlande du nord. Je l'ai appelé lundi pour le féliciter après la victoire acquise dans le derby romain. Je vais prendre le temps nécessaire pour désigner cet assistant étranger. Pour le moment, il n'y a rien d'officiel. Je veux un staff élargi dans lequel chacun aura une mission bien définie. J'ai pensé à Mekidèche et à Menad, qui sont malheureusement en poste au Qatar et à Béjaïa. J'ai actuellement à mes côtés Chaïb qui est un mondialiste et Kaoua qui n'est plus à présenter. J'ai assez de temps pour composer mon staff», a-t-il signifié. Celui qui veut prendre cette équipe doit patienter jusqu'à la fin du CHAN 2011. Le début du CHAN va coïncider avec le match amical contre la Tunisie, mais je vais prendre mes dispositions pour assurer comme il se doit les deux tâches», a affirmé l'ancien driver du Club Africain, «disposé à discuter avec Rabah Saâdane» et «choqué» par ceux qui dévalorisent la qualification de l'EN au Mondial 2010. «La qualification au Mondial 2010 n'était pas un accident. Les gens ont sué pour l'avoir. C'est de la malhonnêteté de dire qu'on s'est qualifié par accident», a-t-il conclu. SAPHIR TAÏDER: Algérie ou Tunisie ?Découverte : SAPHIR TAÏDER, la pierre précieuse de Grenoble. L’histoire des footballs Algérien et Tunisien, deux pays frères et frontaliers, est jonchée de joueurs issus de couples mixtes qui, suivant les affinités qu’ils ont avec l’un des deux pays, ont enfilé le maillot vert des Fennecs Algériens, ou le maillot rouge des Aigles de Carthage Tunisiens. On peut citer par exemple le regretté Hedi Ben Rekhissa, allah yarahmou, la star de l’Esperance de Tunis et qui, Algéro-Tunisien, avait choisi de porter le maillot de la Tunisie et plus récemment Habib Bellaid, qui lui, au contraire de Ben Rekhissa, avait fait le choix de l’Algérie. Par contre, il n’y a pas trace de deux membres d’une même fratrie, qui auraient joué l’un pour l’Algérie et l’autre pour la Tunisie. Cela va peut être se passer prochainement, si Saphir Taïder, cet Algéro-Tunisien de 18 ans, talentueux milieu de Grenoble, en division deux Française, international Français U18, décide d’opter pour les Fennecs. Car Saphir n’est autre que le jeune frère de l’ex coéquipier de Rafik Saifi à Lorient, Nabil Taïder, qui est pour sa part, international Tunisien. C’est un Saphir Taïder, qui fait paradoxalement, effectue une très bonne saison, dans un club grenoblois en pleine déconfiture, avec 9 apparitions en championnat de Ligue 2, 4 en temps que titulaire et 5 en temps que remplaçant, 452 minutes joués pour un but inscrit, qui a gentiment accepté de répondre à nos questions. Le Temps : Salam aleykoum Saphir, pouvez vous vous présenter au public Algérien en quelques mots ? Saphir Taïder : Aleykoum salam. Je m’appelle Saphir Taïder, je suis né en 1992, donc j’ai 18 ans, et je suis milieu de terrain au Grenoble Foot 38, qui évolue en Ligue 2, en France. Le Temps : Quel a été votre parcours footballistique ? Saphir Taïder : Je suis né à Toulouse, en France, une ville que j’ai quitté à l’âge de quinze ans pour intégrer le centre de formation du GF38, un club où je suis toujours actuellement puisque cet été, j’y ai signé mon premier contrat professionnel après une bonne saison avec l’équipe réserve, en CFA. Le Temps : Vous oubliez votre baptême du feu, en Ligue 1, en avril dernier, à Marseille s’il vous plait ? Saphir Taïder : Oui c’est vrai, c’est ce match, qui m’a servi de test grandeur nature qui a acceléré les choses. Le Temps : Commencer sa carrière en Ligue 1, au stade Vélodrome de Marseille, face au futur champion, un grand moment j’imagine ? Saphir Taïder : Honnêtement, il n’y a pas une meilleure façon de démarrer une carrière à haut niveau. Entrer, à à peine 18 ans, dans un stade de 60 000 personnes chauffées à blanc, c’est grandiose. Le Temps : En plus, vous ne vous en êtes pas mal sorti du tout… Saphir Taïder : Honnêtement, j’étais c’est vrai, sur motivé par cette première en Ligue 1, mais je voulais être digne de la confiance, que mon entraîneur de l’époque, Mécha Bazdarevic, avait placé en moi. Le Temps : Paradoxalement, alors que tous les observateurs s’accordent à dire que vous faites une très bonne première saison professionnelle en ligue 2, votre club, le GF38 est englué dans une crise financière et une crise sportive sans précédent. Quel est votre sentiment là-dessus ? Saphir Taïder : Moi, je suis un professionnel et je suis sous contrat avec le GF38. Je ne me préoccupe ni de la crise, ni du classement, ni des défaites, ni des victoires. A chaque fois que je suis sur le terrain, je donne tout ce que j’ai dans les tripes pour mon club. Le Temps : On annonce dans la presse et les sites spécialisés, que vous êtes beaucoup suivi par des clubs étrangers. Vous pouvez nous en parler ? Saphir Taïder : Oui c’est vrai, j’ai des touches en Espagne et en Italie ; mais pour le moment, je suis au GF38 et en fin de saison, si une bonne opportunité se présente à moi, je la saisirai inchallah. Le Temps : Saphir, vous êtes international Français U19, les bleus c’est votre choix ? Saphir Taïder : Non pour le moment je n’ai fait aucun choix. J’ai joué un match en EDF U19, face à l’Autriche, où j’ai même marqué un but, mais pour le moment je n’ai pas fait de choix. Le Temps : Vous êtes d’origine Algérienne et Tunisienne. Pouvez-vous nous préciser de quelles villes ? Saphir Taïder : Je suis originaire de Grande Kabylie par ma mère et de Tunis par mon père. Le Temps : L’histoire des footballs l’Algérien et Tunisiens est jonchée d’enfants de couples mixtes qui ont, tour à tour, choisi une sélection plutôt qu’une autre. Et vous Saphir, êtes vous plus attiré par le Fennec, ou par l’Aigle ? Saphir Taïder : Franchement, j’aime et respectes mes deux pays. J’ai la chance de pouvoir prétendre à deux sélections respectables et glorieuses, je ne ferme la porte à aucune des deux équipes car je me donne encore du temps avant de choisir. Et ce jour là, je choisirais l’équipe qui m’offrira le meilleur challenge sportif et humain. Le Temps : Pourquoi avez-vous besoin de temps ? Et combien de temps ? Saphir Taïder : La réponse est très simple, je n’ai que dix huit ans, c’est ma première année en temps que professionnel et comme vous l’avez si bien dit tout à l’heure, mon club traverse une crise. Je me donne deux ou trois ans, pour consolider ma position, signer durablement dans un bon club et ensuite je penserai sélection nationale. L’Algérie a plus intérêt à récupérer un joueur titulaire dans un bon club, qu’un jeune qui se retrouvera sans club parce qu’il aura voulu aller plus vite que la musique. Le Temps : Vous êtes le frère de l’International Tunisien, Nabil Taïder. Vous conseille-t-il dans vos choix ? Saphir Taïder : J’ai la chance d’avoir un grand frère footballeur, qui me conseille dans mes choix en club, car il est déjà passé par là avant moi et ne veut pas que je tombe dans les mêmes pièges dans lesquels il est tombé, par contre en ce qui concerne le choix de ma future sélection nationale, il n’intervient pas. Je choisirai la sélection de mon cœur comme lui a choisi la sienne en fonction du sien. Le Temps : Vous savez que si vous choisissez l’Algérie, ça sera la première fois entre les deux pays que deux frères jouent chacun pour une sélection différente … Saphir Taïder : En effet ça serait marrant. Surtout si nous jouons l’un contre l’autre. Le Temps : Un dernier mot pour le public Algérien ? Saphir Taïder : Je leur passe un grand salam. Je voudrais juste leur dire que je suis jeune, je n’ai pas fermé la porte à l’Algérie, que je considère, au même titre que la Tunisie, comme mon pays, mais il me faut du temps, je débute dans le football et je ne veux pas griller les étapes dans mon évolution. Entretien réalisé par Mohamed Bouguerra |
- Karim Benyamina inscrit un doublé
- CAF:Madjid Bougherra nominé
- FUTSAL: Algérie 2-1 Malte
- Découverte: SAPHIR TAÏDER
- RUGBY ALGERIE: reportage photo et audio
- FUTSAL:l'Algérie bat l'Albanie 6 -2
- Ryad Boudebouz dans le top 100
- Les Vertes éliminées
- Benchikha:"Le temps est mon ennemi"
- Interview de Mesloub (vidéo)