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Matchs des Verts

NASSER SANDJAK: Interview exclusive

Photo B. Nazim

NASSER SANDJAK : « objectif coupe du monde Brésil 2014 !»

L’ancien sélectionneur national, Nasser Sandjak, qui est entré dans le cœur des Algériens après une CAN 2000 très réussie et un petit passage par la JS Kabylie, juste le temps d’y remporter la coupe de la CAF, s’occupe aujourd’hui de gérer le club de son cœur, l’Olympique de Noisy Le Sec, en championnat de France amateur. Ce club de Banlieue qui, en France, est attaché au nom de famille SANDJAK.  Puisque c’est sous l’impulsion de Nasser et de ses frères que ce club est sorti du « ghetto » pour atteindre les portes de la Ligue 2 malgré un budget proche du zéro et les réticences de tout le football Français qui voyait d’un mauvais œil un club de banlieue, avec des jeunes issus de l’immigration réussir l’impossible.

Malgré ses problèmes de gestion du quotidien, d’entraînement et de financement de son club, Nasser Sandjak a toujours l’Algérie, son football et surtout l’équipe nationale au cœur, et il a accepté, l’espace d’un après midi, de nous accorder un entretien pour faire le bilan un an après Oum Dormane.

 

Le Temps : Bonjour Nasser, vous n’aimez pas les long discours alors entrons directement, si vous le voulez bien, dans le vif du sujet. Quelle a été votre réaction par rapport au départ de Rabah Saadane ?

Nasser Sandjak : Honnêtement, je le comprends. Vous ne pouvez pas imaginer l’ingratitude de ce métier, un jour vous êtes le meilleur et le lendemain vous ne valez pas un clou. La pression est perpétuelle, pas seulement sur l’entraîneur mais aussi sur son entourage et sa famille.

Concernant le travail de Rabah Saadane proprement dit, j’ai envie de dire mission accomplie. Il a réussi à imposer ses idées en privilégiant dans son groupe les joueurs professionnels, qui selon lui étaient les seuls joueurs à même d’amener l’Algérie au sommet , en dépit des passions exacerbées auxquelles il a du faire face. J’ajouterai même mission accomplie au-delà des espérances car alors qu’on espérait une qualification à la CAN, il nous a offert un grand chelem CAN plus coupe du monde. Ces résultats laissent une lourde responsabilité sur les épaules de son successeur, qui contrairement aux anciens sélectionneurs qui arrivaient dans une équipe nationale agonisante, arrive dans une équipe Mondialiste, structurée, organisée, avec des supporters qui ont goutté à la victoire et qui ne veulent surtout pas d’un retour en arrière. Il n’a plus d’excuses.

Le Temps : Justement, l’arrivée de Abdelhak Benchikha, qu’en pensez-vous ?

Nasser Sandjak : Je trouve qu’Abdelhak Benchikha a hérité d’une situation très complexe. Et vu le peu de temps dont il dispose avant que l’échéance Algérie-Maroc n’arrive, il se doit d’agir vite. Dans une situation difficile comme celle-ci, il n’y a que deux solutions, soit on l’affronte en imposant brutalement ses idées au groupe pour pouvoir commencer à travailler le plus rapidement possible ; soit la deuxième formule, qui est la mienne, celle de se fondre dans un groupe qui a déjà ses habitudes, et de procéder aux changements qui te semblent nécessaire par petite touche, progressivement. Le mot d’ordre étant de ne pas casser la dynamique de groupe. Cette équipe c’est  une formule 1, il n’y a que de petits réglages à faire et pas un chantier de fond selon moi.

Le Temps : Ne pensez vous pas que le problème de fond de l’équipe nationale, c’est la gestion de la victoire d’Oum Dormane ?

Nasser Sandjak : C’est très facile lorsqu’on est au plus bas de s’élever vers le haut. Par contre, lorsqu’on arrive au sommet, il faut s’y maintenir et c’est cela le plus difficile. Notre problème en Algérie, c’est la gestion de la victoire, nous ne savons pas encore faire alors que nous sommes les champions de la gestion de la défaite et des explications à donner au lendemain de celle-ci.

Il faut absolument, en temps que mondialistes, qu’on réussisse à nous maintenir au sommet comme le Cameroun le fait depuis 16 ans et plus récemment la Côte d’Ivoire depuis 5 ans. Je refuse, alors qu’on fête aujourd’hui l’anniversaire de la victoire d’Oum Dormane, que cette splendide victoire, n’ai été qu’un feu de paille.

Le Temps : Nasser, qu’est ce qui a fait que cette fois ci, l’Algérie ai réussi à se qualifier à la coupe du monde ?

Nasser Sandjak : C’est l’avènement d’un groupe né en 2004. Un groupe d’hommes, qui ont été touché au vif par des revers successifs et une défaite face à la Guinée, en 2007, dans un stade du 5 Juillet archi comble, qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ces hommes avaient un rêve en point de mire, celui de participer à la coupe du monde. Ils y ont cru et se sont donné tous les moyens pour réussir écartant un à un tous les obstacles qui se dressaient devant eux, le dernier obstacle étant l’Egypte. Grâce à ce punch et cette volonté de fer, le rêve est devenu réalité, pour le plus grand bonheur de tout le peuple Algérien.

Le Temps : Quels sont les moyens pour maintenir cette spirale ascendante ?

Nasser Sandjak : Avant tout, je pense qu’il faut protéger ce groupe qui a montré ce dont il était capable dans un passé très récent et l’anniversaire d’Oum Dormane est là pour nous le rappeler. La petite crise que traverse l’équipe nationale actuellement est plus d’ordre psychologique que sur la valeur intrinsèque des joueurs. Ce n’est qu’une crise de confiance et il n’y a qu’un seul moyen pour en sortir, redonner confiance au groupe.

Il faut que le peuple, les médias en général, les politiques et les sponsors soient tous derrière un seul objectif : qualifier l’équipe nationale à la coupe du monde BRESIL 2014 qui sera la plus grande coupe du monde de tous les temps. Le Brésil est le pays du football par excellence dans l’inconscient collectif, tous les amateurs de football soutiennent le Brésil en plus de leur équipe nationale, alors vous imaginez une coupe du monde là bas avec les moyens médiatiques presse, télévisions, radio et internet d’aujourd’hui. Ce sera la folie complète, le rendez vous planétaire où il faudra que l’Algérie soit présente.

Le Temps : Donc votre thèse c’est de ne pas toucher ce groupe et donc de n’apporter aucun changement…

Nasser Sandjak : Ma thèse c’est surtout de conserver ce groupe qui a déjà prouver sa valeur en n’incorporant, à dose homéopathique, que les joueurs qui apportent un vrai plus à leur poste ou qui sont réellement et incontestablement plus forte que le joueur qu’ils doivent remplacer. Car une équipe de football c’est d’abord le collectif, la cohésion et les affinités. Ce n’est pas avec les dates FIFA et leurs trois jours de stage qu’on peut travailler sur la cohésion entre les joueurs. Ce groupe se connait bien, se trouve sur le terrain et surtout, a créé des liens en traversant plusieurs campagnes éliminatoires ensemble et a vu son sang couler au Caire. C’est ça, sa plus grande force. Dernière chose pour clore ce chapitre, toutes les thèses enseignées par les différentes directions techniques nationales des grandes nations du football, étayent la thèse qu’une génération de joueurs comme la notre est faite pour enchainer deux coupes du monde de suite. C’est cyclique.

Le Temps : Que pensez-vous du débat pros contre locaux ?

Nasser Sandjak : Honnêtement, c’est un faux problème. Le haut niveau n’est pas dissociable du haut niveau de compétence. Le football aujourd’hui, est devenu une machine très complexe. L’ère de l’improvisation est révolue et plus rien n’est laissé au hasard. Les Africains l’ont compris en créant des centres de formations sur le plan local tout en exilant vers les centres de formations Européens leurs meilleurs espoirs pour les récupérer plus tard en sélection nationale. Regardez l’équipe du Cameroun avec son armada de professionnels se maintenir au sommet sur le plan continental et même mondial.

Actuellement, trois ou quatre joueurs maximum de notre championnat ont le niveau pour intégrer l’équipe nationale. Nous avons la chance, pour le moment d’avoir un groupe de joueurs solides actuellement composé en grande partie d’expatriés. Laissons ce groupe gérer les échéances immédiates en attendant que nos centres de formations issus du championnat professionnel nous sortent une génération à même de répondre au très haut niveau local qui est celui de l’Egypte actuellement. Le peuple Algérien a goutté à « la gagne », la victoire, et toute élimination serait vécue comme une catastrophe nationale.

Le Temps : Mais certains joueurs professionnels ne jouent même pas en club …

Nasser Sandjak : Je pense qu’un joueur professionnel, qui s’entraine dur dans son club au très haut niveau, peut, sur 90 minutes, se transcender et nous sortir en un seul match le très haut niveau. Karim Ziani qui n’est pas titulaire avec Wolfsburg, a été très bon face au Luxembourg alors qu’il ne joue pas souvent en club.

Il y a des joueurs qui sont fait pour être très bons en club mais ne donnent rien en sélection et inversement il y a des joueurs comme Yassine Bezzaz par exemple, qui n’ont pas une carrière extraordinaire en club, mais qui savent se transcender et élever leur niveau de jeu dès qu’ils endossent le maillot de leur pays.

Entendons-nous bien, aujourd’hui le football, c’est avant tout, la cohésion entre les joueurs ; une arme que l’Egypte utilise formidablement. Malheureusement, comme notre équipe n’est composée que de professionnels disséminés à travers toute l’Europe. Le seul moyen pour nous, pour permettre une certaine cohésion et une certaine homogénéité, c’est de modifier le moins possible le onze entrant. Nous avons la chance d’avoir un groupe encore une fois qui se connait très bien, et nous ne jouons que 6 matchs par an. Croyez-vous vraiment qu’un joueur professionnel, qui a déjà 20 ans de football derrière lui, et qui s’entraine sérieusement deux fois par jour, n’est pas capable de se transcender 6 match par an pour son pays et d’atteindre le très haut niveau ? Moi je pense le contraire.

Le Temps : Justement, qu’avez-vous pensé du match Luxembourg-Algérie ?

Nasser Sandjak : J’ai vu un match insipide contre une équipe du Luxembourg très faible qui, en nous affrontant avait tout à gagner et nous tout à perdre. Il aurait fallu affronter un « gros » d’Afrique type Mali, Angola, Côte d’Ivoire, Ghana ou Cameroun pour vraiment se jauger et tirer des enseignements, ou alors une équipe Européenne du top 50 mondial .Dans un match comme celui là, avec 6 changements pour nous contre 3 pour les autres, il n’ya aucun enseignement à tirer malheureusement.

Le Temps : Que faudrait-il pour relancer la machine Fennec et sortir de cette sinistrose ?

Nasser Sandjak : Un projet ambitieux qui tient en 5 petits mots : « objectif coupe du monde Brésil 2014 !» C’est aussi simple que ça. C’est la coupe du monde de tous les rêves et nous pouvons le faire.

Le Temps : Nasser, vous êtes donc optimiste pour la suite ?

Nasser Sandjak : Si un programme très pertinent, d’une durée de 3 ans, qui tourne autour de ce groupe, avec les grands moyens que le très haut niveau exige aujourd’hui, pour nous mener à la coupe du monde 2014, oui je suis optimiste pour la suite.

Le Temps : Que pensez-vous du professionnalisme en Algérie ?

Nasser Sandjak : Le projet est très solide, cohérent et ambitieux. Si il est appliqué à la lettre, avec sérieux, en respectant à la fois les dates, l’organigramme et le cahier des charges, dans dix ans le niveau du championnat national aura progressé à pas de géant et notre équipe nationale aura une très grosse  ossature de joueurs locaux renforcée par les trois ou quatre meilleurs expatriés.

Le Temps : Un dernier mot Nasser Sandjak. Vous qui avez entraîné la JSK avec qui vous avez remporté la coupe de la CAF, que pensez-vous des accusations du président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi concernant une tentative de corruption que lui aurait fait le président de la FAF Mohamed Raouraoua ?

Nasser Sandjak : Le seul commentaire que je peux vous faire c’est qu’il faut faire confiance à la justice de notre pays pour régler cette histoire.

Entretien réalisé par Mohamed BOUGUERRA


 

LUX 0-0 ALG: Nouvelle vidéo exclusive

Petits morceaux du match attrappés par l'objectif d'ALGERIAFOOT.com


 

Il ya 1 an, le match du NIF !!!


 

Raïs M'BOLHI a t-il chopé la grosse tête ?

Raïs M’bolhi a « déjà» chopé « la grosse tête » !

Hier, mercredi 17 Novembre, sous une température proche du zéro, après le match Luxembourg-Algérie, nous attendions en zone mixte que les joueurs de l’équipe nationale sortent pour répondre à nos questions, pour vous  relayer ensuite les réponses, très chers internautes.

Malgré la fatigue, le froid et le tohubohu des supporters, massés devant les grilles du stade, pour espérer apercevoir leurs idoles, tous les joueurs de l’équipe nationale ont accepté de répondre à nos questions sans problème et d’autres comme Karim Ziani ont même après les interviews, signé des autographes à des jeunes fans…

Voilà tout ce que nous avons pu obtenir de Raïs M'bolhi

Tous, non car un joueur, pourtant professionnel, n’a pas voulu accomplir le devoir pour lequel il est en partie payé, celui de répondre aux questions des journalistes dans la zone mixte, pour que ses fans Algériens au pays et à travers le monde, puissent connaitre son avis, à chaud,  sur la rencontre et faire plus ample connaissance avec lui.

Raïs Mbolhi est arrivé devant nous en nous jetant un regard noir et nerveux, sans faille. Il est passé à la vitesse grand V pour rejoindre le car des joueurs, sans dire ni bonjour, ni le moindre petit mot à notre encontre. Ayant, cédé moi-même à la « M’bolhi mania », depuis la dernière coupe du monde 2010, notamment sur internet, j’ai quand même tenté de l’approcher pour lui poser la question qui me tenait à cœur depuis très longtemps : 

« Raïs, quel effet cela vous fait d’être devenu le « chouchou » des supporters Algériens qui vous ont même baptisé « Spider Man » ?

Je n’avais même pas fini ma question qu’il a repoussée méchamment le bras que je tendais vers lui et a accélérée vers le car. Je ne pense pas que ma question, concernant les supporters Algériens, et l’amour qu’ils lui portent, ait été agressive à son encontre, injurieuse ou encore polémique pour qu’il s’emporte de la sorte contre toutes la presse de son pays qui, comme le mot « média » l’indique, est le relai qui va permettre à l’ensemble du peuple Algérien d’obtenir des informations. J’ai même essayé de prendre une photographie portrait de lui, pour illustrer les prochains articles que j’allais faire sur lui, et bien il a fait en sorte que la photo rate et elle a raté. Lorsque j’ai signalé mon étonnement concernant le comportement de M’bolhi, à mes collègues présents sur place, ils m’ont tous répondu qu’il était toujours comme cela.

C’est fou ce que la célébrité change les gens. Où est passé le gentil Raïs M’bolhi du mois de Mai, qui faisait le gentil et qui était toujours tout sourire, avec la presse nationale pour qu’elle lui serve de relais dans sa quête d’accrocher une place pour le mondial 2010 dans les 23 Fennecs. Un match contre l’Angleterre et un mondial plus tard et le même Rais Mbolhi est devenu un « monsieur melon » du football mondial. Il ne joue qu’au CSKA Sofia et à méprisé la presse de son pays hier comme s’il était une super star du ballon rond qui avait son effigie sur la jaquette du jeu vidéo de football PES 2011. S’il avait signé à Manchester United cet été, je n’ose imaginer ce qu’il nous aurait fait dans la zone mixte du stade  Josy Barthel de Luxembourg.


 

LUX 0-0 ALG: Quelques photos en vrac

 http://e2.img.v4.skyrock.net/e28/canada01/pics/2951276361_2_3.jpg

Merci à Nazim B. de Footafrique.com pour ces photos.

 http://e2.img.v4.skyrock.net/e28/canada01/pics/2951276361_2_3.jpg

 


 
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