Plus loquace qu'à son habitude, le sélectionneur algérien est revenu sur les éventuelles tensions survenues avec le milieu de terrain lorientais, Yazid Mansouri, capitaine déchu des Fennecs. A ce sujet, Rabah Saâdane, s'est voulu très clair.

Mansouri a-t-il digéré son éviction ?
Chacun réagit comme il le sent. Moi, je m'occupe de gérer l'équipe et non pas les intérêts individuels. C'est l'intérêt de l'équipe nationale qui passe avant tout. Même Ghezzal était fâché, mais je l'ai tout de même fait joué. Ecoutez, je ne suis pas un gamin.

Comment avez-vous réagi aux critiques acerbes de la presse étrangère, notamment française ?
Je ne m'occupe pas de ce qui se dit dans la presse étrangère, ni même algérienne. Je ne me soucie que de mon équipe et de sa préparation, le reste ne m'intéresse pas du tout. Si on commence à se soucier des petits détails, on n'en finit plus.

Chaouchi ne semble pas encore totalement rétabli. Pensez-vous qu'il pourra tenir sa place, vendredi ?
Le corps médical nous a demandé de le ménager, de l'observer et de prévoir éventuellement son remplacement. Sa participation va se décider le jour du match.

A-t-il pu se remettre de sa bourde de dimanche ?
Écoutez, je pense qu'il ne faut jeter la pierre sur personne. L'équipe s'est reconstruite très tard. Ce n'est que face aux Émirats que nous avons joué au complet. C'est trop peu pour pouvoir être compétitifs. Il n'y a aucune baguette magique qui peut régler nos dysfonctionnements.

L'équipe semble donc bien loin d'être compétitive ?

L'essentiel, c'est que les joueurs donnent le meilleur d'eux-mêmes face à l'Angleterre...