Le défenseur international Algérien des Heart of Midlothian, Ismaël Bouzid termine cette année 2010 en trombe. Après une grave blessure contractée en Aout dernier, qui l’a tenu éloigné un bon moment des terrains, ses récentes prestations en Scottish Premier League, notamment récemment face aux Glasgow Rangers, nous indique que l’ancien Mouloudéen est bel et bien de retour. « L’increvable Isma » est de retour et il faudra compter avec lui.

Malgré un programme chargé, le chouchou de Tynecastle Park est toujours disponible pour les médias Algériens. Il analyse en exclusivité pour  Le Temps d’Algérie, sans langue de bois aucune, son retour après une grosse blessure et  son sentiment après la défaite de l’équipe nationale algérienne à Bangui. Une équipe nationale pour laquelle il se déclare toujours disponible si on faisait appel à lui.

 

Le Temps : Salam Aleykoum Ismaël Bouzid, depuis votre retour de blessure, vous enchaînez  les bonnes prestations avec votre club, mais si vous le voulez bien, revenons sur cette vilaine blessure aux cervicales, survenue en Aout  dernier et qui vous a éloignée pratiquement tout le début de saison des terrains

Ismaël Bouzid : Aleykoum Salam, c’est vrai que ça fait un petit moment que je suis revenu en Scottish Premier League , pour moi, cette blessure c’est du passé. En fait il ya eu plus de peur que de mal. J’ai été hospitalisé à Londres, puis très vite mon état s’est amélioré et j’ai pu rejoindre la ville d’Edimbourg, où je vis, pour terminer ma convalescence. Je profite de votre journal pour remercier toutes les personnes, en Algérie et ailleurs, qui se sont inquiété pour moi et m’ont témoigné autant de sympathie.

Le Temps : Cette blessure n’étant aujourd’hui qu’un mauvais souvenir, comment s’est passé votre retour sur les terrains de Scottish Premier League ? Un peu d’appréhension j’imagine ?

Ismaël Bouzid : De l’appréhension non ce n’est pas le mot exact .C’est vrai que cette blessure m’avait choqué, car le choc était quand même violent, mais dès que j’ai pénétré sur le terrain, que j’ai enchaîné trois ou quatre foulées, et que j’ai touché le ballon, tout était redevenu normal.

Le Temps : On a vu, avec notamment, la blessure du Franco Tunisien Ben Arfa, causée par un tacle violent du Néerlandais De Jong, que le football Britannique était un football très violent. Qu’en pensez-vous ?

Ismaël Bouzid : En fait il ne faut pas y penser, c’est le football britannique. Il ya beaucoup d’engagement physique, beaucoup de coups, c’est comme ça, il faut faire avec et jouer.

Le Temps : De mémoire, il n’ya eu aucun communiqué annonçant votre retraite internationale, Ismaël Bouzid est-il toujours sélectionnable ?

Ismaël Bouzid : De quelle retraite internationale parlez-vous ? Je n’ai que 27 ans et je suis encore en activité. Je ne suis pas du tout à la retraite.

Le Temps : Je vous pose justement la question pour lever tout équivoque .Lors des dernières prestations de l’équipe nationale, on a pu voir qu’il y avait un gros problème en défense, et bizarrement, votre nom n’est jamais cité. Alors que vous jouez pour le troisième club Ecossais, le seul club capable de « chiper » le titre au duo Celtic, Rangers ? Quelle est votre analyse ?

Ismaël Bouzid : La seule chose que je peux vous dire, c’est que je travaille dur à l’entraînement chaque jour, que je suis titulaire dans mon équipe à pratiquement chaque match, que mon coach et les analystes du football Ecossais disent que je fait de bons matchs, et que rien ne me ferait plus plaisir et m’honorerai plus que de servir mon pays comme je l’ai toujours fait lorsqu’on a fait appel à moi.

Voilà pour la partie qui dépend de moi, le reste ne dépend pas de moi mais du sélectionneur national.

Le Temps : Avez-vous vu la dernière prestation des Verts face à la République Centrafricaine à Bangui et quel a été votre sentiment ?

Ismaël Bouzid : Ecoutez, tout d’abord comme tout Algérien, j’ai ressenti une grosse déception et une grande tristesse, mais au vu de ce que j’ai vu devant mon poste de télé, je vous dirait que ce genre de « non match », ça arrive. C’est le football .Pour le reste, je n’étais pas avec l’équipe, donc je ne peux rien dire d’autres.

Le Temps : Un dernier mot pour les supporters Algériens, qui sont vous l’imaginez très déçu.

Ismaël Bouzid : Je leur dirais qu’en temps qu’Algérien,  je les comprends, que je suis le premier déçu mais qu’il ne faut pas désespérer. Il suffirait juste d’un bon match contre le Maroc pour relancer la machine inchallah .

Le Temps : Merci Ismaël Bouzid, après avoir vu votre belle prestation face aux Rangers, nous sommes ravi de vous revoir revenir à votre niveau et au top de votre forme .Vous avez encore des services à rendre au pays et nous souhaitons vous revoir en équipe nationale inchallah.

Ismaël Bouzid : C’est très gentil à vous, mes amitiés sportives à tous vos lecteurs.

 

Interview réalisée par Mohamed Bouguerra .